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DAF serait-il l’homme à abattre pour le pouvoir en place ?

Posted by admin on July 4, 2013


Daher Ahmed Farah (DAF), président du MRD et porte-parole de l’USN, a été condamné ce mercredi 26 juin 2013 à deux (2) mois de prison ferme pour refus d’exécution introduite sur la base d’une décision de la Cour d’appel en date du 9 juillet 2003 cassé et annulé par un arrêt de la Cour suprême en date du 19 septembre 2004. C’est pour la énième fois que Daher DafAhmed Farah communément appelé DAF comparaissait devant le tribunal de Djibouti. Cette fois c’était devant la Cour d’appel de Djibouti suite à l’appel introduit par le général Zakaria Cheik Ibrahim, numéro deux de l’Armée. Pourquoi un tel acharnement sur un homme ? Quel danger représente-t-il pour le pouvoir en place ? DAF a été contraint de s’exiler avec sa famille durant 10 ans et depuis son retour en janvier 2013 il a été interpellé, arrêté et présenté une dizaine (10) des fois devant le tribunal de Djibouti où il a été placé en mandat de dépôt à Gabode à plusieurs reprises et même parfois condamné arbitrairement. DAF a subi et subit toujours toutes sortes de pression pour qu’il renonce à son engagement politique. Nous pensons qu’il est temps que la justice Djiboutienne retrouve un peu de sérénité et d’indépendance vis-à-vis de l’exécutif. Nous pensons qu’il est temps que la chasse aux sorcières menées par le pouvoir public contre les opposants cesse en général et en particulier de Daher Ahmed Farah, porte-parole de l’USN. L’ODDH recommande au pouvoir de se conformer aux dispositions constitutionnelles relatives à la protection des citoyens, au respect des libertés fondamentales, à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi qu’à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. L’ODDH appelle au pouvoir public à la libération de tous les prisonniers politiques, au rétablissement de la légalité constitutionnelle et au respect des textes par une solution négociée et à l’ouverture d’un dialogue politique dans les meilleurs délais pour sortir de la crise actuelle.  Agir pour la démocratie, la dignité et la justice.                                                                                                 Le Président de l’ODDH Farah Abdillahi Miguil

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